Ayant lu tous les romans dâAnne Berest, il me tardait de dĂ©couvrir ce rĂ©cit Ă©crit Ă quatre mains, avec Claire, lâautre Ă©crivaine de la famille Berest. Jâavais dĂ©cidĂ© dâattendre ma venue au Forum Fnac du Livre Ă Paris pour mettre la main dessus. Câest chose faite. Le hasard faisant bien les choses, jâavais fini mon prĂ©cĂ©dent roman et jâai donc pu commencer Ă lire cette biographie dans le trajet du retour vers Nantes. Lâhistorie mâintriguait aussi beaucoup Anne et Claire ne dĂ©couvrent lâexistence de cette femme, GabriĂ«le, leur arriĂšre-grand-mĂšre que des annĂ©es aprĂšs son enterrement. GabriĂ«le a pourtant vĂ©cu 104 longues annĂ©es et est dĂ©cĂ©dĂ©e en 1985, dans la plus grande dĂ©suĂ©tude. Les sĆurs lâexpliquent dans la prĂ©face leur grand-pĂšre maternel, Vicente Picabia a mis fin Ă ses jours Ă lâĂąge de 27 ans. En dĂ©cĂ©dant, il a enterrĂ© toute sa famille avec lui. LĂ©lia, sa fille, va Ă©lever ses trois filles sans jamais leur parler des Picabia. Elles grandissent avec la famille maternelle de LĂ©lia, des Ă©migrĂ©es russophones, dĂ©portĂ©es dans les camps. Le sujet est suffisamment grave, que les jeunes femmes ne ressentent pas le besoin dâaller voir qui se cache derriĂšre le nom Picabia ». Elles sont pourtant prĂ©sentes lors du vernissage dâune exposition consacrĂ© Ă lâĂ©poux de GabriĂ«le, le cĂ©lĂšbre artiste français dâorigine espagnole puis cubaine, Francis Picabia. Mais Ă lâĂ©poque, adolescentes, elles sont perdues dans ce tout Paris, jeunes adolescentes provinciales, loin des mondanitĂ©s et du monde lâart. GabriĂ«le est une Buffet, et du cĂŽtĂ© de sa mĂšre, une Jussieu â une lignĂ©e cĂ©lĂšbre Ă©galement. Mais elle a sombrĂ© dans lâoubli. Lorsquâelles dĂ©cident de dĂ©couvrir qui Ă©tait cette femme fantasque, volontaire, dĂ©terminĂ©e â elles le font discrĂštement, pour ne pas heurter leur mĂšre, LĂ©lia. Celle-ci leur avoue ĂȘtre allĂ©e Ă son enterrement, mĂȘme si elle dĂ©testait cette femme, qui aura, toute sa vie, fait passer lâart avant la famille. NĂ©e Ă la fin du 19Ăšme S. en 1881, dans une famille de militaires, la jeune femme choisit son quatriĂšme prĂ©nom, GabriĂ«le, comme marque dâindĂ©pendance. Son frĂšre ainĂ© va devenir peintre, et elle dĂ©cide de devenir un compositeur. Impossible Ă lâĂ©poque, les femmes se voient refuser lâaccĂšs aux Ă©coles dâart, ou scientifiques. Au conservatoire, mĂȘme combat. On y a acceptĂ© une femme dans la section pianiste » mais GabriĂ«le veut la section compositeur » â or si on admet quâune femme puisse savoir jouer du piano, il est impensable quâune femme puisse crĂ©er de la musique ! La chance lui sourit lorsquâun musicien dĂ©cide de crĂ©er sa propre Ă©cole afin dây jouer des compositeurs contemporains, un scandale Ă lâĂ©poque et quâil accepte de prendre la jeune femme sous son aile. GabriĂ«le est douĂ©e, et elle obtient son diplĂŽme haut la main. La voici en Allemagne, elle maĂźtrise la langue de Goeth depuis son enfance. La jeune femme est un esprit libre, elle a 27 ans et nâa aucune intention de se marier, et encore moins dâavoir des enfants. Mais une rencontre va chambouler sa vie Francis Picabia, artiste peintre cĂ©lĂšbre du moment â ses toiles impressionnistes ont enflammĂ© Paris. Pourtant, lâhomme rĂȘve de bousculer Ă nouveau les conventions, câest lâĂ©poque des Picasso, Kandisky ou autres artistes, qui chacun de leur cĂŽtĂ©, ne veulent plus peindre des paysages ou des scĂšnes de la vie quotidienne. Ils veulent rĂ©volutionner lâart. La photographie est arrivĂ©e, ils nâont plus Ă reproduire la vie. Leur coup de foudre est fulgurant, pourtant GabriĂ«le nâest pas intĂ©ressĂ©e par les choses du sexe, elle est dâailleurs encore vierge. Câest un coup de foudre intellectuel et sensuel, et artistique. GabriĂ«le sera la muse de Francis, et pour lui, elle dĂ©cide de ne pas retourner Ă Berlin et ainsi mettre un terme Ă sa carriĂšre de compositeur avortĂ©e dans lâĆuf. Nous sommes en 1909 et pendant dix annĂ©es, elle va suivre son mari dans sa folle Ă©popĂ©e, avec comme compagnons de lâart et de lâamour, Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre les salons Ă Paris, les vacances Ă Cassis ou dans la maison familiale du Jura, puis Gstaad oĂč les enfants seront scolarisĂ©s, et surtout New York, oĂč tout semble furieusement possible. Dix ans de virevolte, de crĂ©ations artistiques, le mouvement dadaĂŻste, le mouvement cubiste et puis aussi la premiĂšre guerre mondiale. GabriĂ«le sera souvent lâunique visage fĂ©minin aux multiples talents agent, galĂ©riste, critique dâart, journaliste, traductrice en anglais et allemand, la jeune femme endosse toutes ces Ă©tiquettes avec une facilitĂ© dĂ©concertante. Et de cette union vont naĂźtre quatre enfants, dont le dernier, un fils, Vicente, le pĂšre de LĂ©lia. Le grand-pĂšre dâAnne et Claire Berest. Mais sa naissance en 1919 coĂŻncidera avec la fin du couple Buffet-Picabia. Jâai dĂ©vorĂ© le livre, je lâai terminĂ© en un aprĂšs-midi. On est emportĂ© par cette extraordinaire mouvement crĂ©atif, on redĂ©couvre le Paris et le New York des annĂ©es dâavant-guerre. Jâai Ă©tĂ© intriguĂ©e par cette femme intelligente qui prĂ©fĂšre vivre dans lâombre de son Ă©poux. Celui-ci Ă©prouve une profonde admiration pour sa femme Ă lâintelligence hors norme, Ă lâesprit vif. Lâhomme fantasque, Ă©ternel adolescent et bipolaire non diagnostiquĂ©, va pourtant lui faire connaitre des moments difficiles. Et surtout, il se fiche Ă©perdument de ses enfants, quâils vont rapidement placer en pension. Il retournera en AmĂ©rique et ne les verra pas pendant prĂšs de deux ans. Oh, il les adore quand il est avec eux, comme on aime sâamuser avec des chiots mais les oublie dĂšs que la porte se referme. Et GabriĂ«le ? Francis Picabia â Gabriele Buffet â Guillaume Apollinaire Reste en refermant ce livre, que la lectrice que je suis, est Ă la fois, fatiguĂ©e dâavoir parcouru plusieurs continents et des dizaines de salons littĂ©raires ou artistiques, participĂ© Ă des dizaines de dĂ©bat sur le dadaĂŻsme, le cubisme et, Ă la fois, Ă©trangement attristĂ©e par la fin prĂ©maturĂ©e de lâhistoire. Celle-ci prend fin Ă la naissance de Vicente, en 1919. Or GabriĂ«le a 38 ans Ă lâĂ©poque ! Elle ignore quâelle va vivre jusquâĂ 104 ans et quâelle a va enterrer tous les hommes de sa vie. Mon amie Eva, du blog Tu vas tâabimer les yeux » qui a rencontrĂ© les sĆurs Berest Ă deux reprises, leur a demandĂ© dâĂ©crire une suite, jâespĂšre quâelles seront sensibles Ă sa demande. Car GabriĂ«le connaĂźtra Ă nouveau lâamour, avec Marcel, puis Stravinsky⊠Je souhaite nĂ©anmoins prĂ©venir le lecteur si lâart, abstrait comme le cubisme ou le dadaĂŻsme, vous sont totalement Ă©trangers et ne vous intĂ©ressent pas, je pense que ce rĂ©cit nâest pas fait pour vous, car les sĆurs Berest y consacrent de nombreuses pages la naissance du mouvement, la fin, les rĂ©voltĂ©s, les pensĂ©es cubistes, surtout lâĆuvre de Marcel Duchamp de la peinture au sonâŠ, la photographie vs. la peinture, etc. Vous pourriez vous ennuyer ou alors vous ĂȘtes prĂȘt Ă survoler ces passages. Mais pour moi, quel plaisir de partir Ă la rencontre de tous ces hommes et femmes, de toutes nationalitĂ©s artistes ou mĂ©cĂšnes qui osaient aller Ă lâencontre des codes de lâĂ©poque. Jâai parfois cru que certains personnages Ă©taient inventĂ©s tant ils Ă©taient iconoclastes, comme le boxeur-poĂšte, Arthur Cravan, par exemple. En allant rapidement sur la toile, aprĂšs ma lecture, jâai dĂ©couvert que non, tout est vrai. Le mystĂšre qui entoure aussi la mort dans le dĂ©nuement total de cette femme qui resta pourtant proche dâune partie de sa famille mâintrigue. Elle aura possĂ©dĂ© Ă une Ă©poque prĂšs dâune centaine de toiles, de poĂšmes, de correspondances des plus grands artistes de lâĂ©poque un service en porcelaine de PicassoâŠ, et pourtant Ă la fin de sa vie, elle ne possĂ©dait plus quâun frigo et un vieux fauteuil. Tout avait disparu. Depuis la parution de son livre, le monde de lâart, redĂ©couvre cette femme, qui aura inspirĂ© et influencĂ© la carriĂšre de son Ă©poux mais aussi celles dâApollinaire, et de nombreux artistes et fit mĂȘme chavirer le cĆur de Marcel Duchamp. Ăditions Stock, 2017, coll. La Bleue, 450 pages PS lâimage principale est une peinture de Picabia, rĂ©alisĂ©e en 2013 Edtaonisl ».
Guillaume comte de Hainaut, etc., déclare que Colars Denis, bourgeois de Lille , s'étant rendu coupable de la mort de Guil laume de Tenremonde, a fait sa paix avec ledit comte, et qu'il lui en a rendu lettre de paix à toujours. Il lui en donne quittance, «sauf chou que il en ait fait pais as amis dou mort desseurdit.
Paroles de la chanson L'amour EphĂ©mĂšre par Claire Denamur je ne comprends pas toujours pourquoi les amours finissent par mâennuyer toujours la mĂȘme rengaine cupidon a des problĂšmes je ne comprends pas vraiment pourquoi les amants mâenvoĂ»tent plus longtemps ça doit ĂȘtre le mystĂšre de lamour Ă©phĂ©mĂšre ensemble Ă la chapelle en robe blanche de dentelle ça peut me faire rĂȘver et un dĂźner aux chandelles et du champagne Ă lâhĂŽtel câest la recette pour me garder je cherche Ă comprendre mais en vain pourquoi les cĂąlins jâarrive Ă mâen lasser toujours la mĂȘme rengaine cupidon a des problĂšmes je ne comprends pas pourquoi mon coeur fonctionne comme ça lâamour je nâen veux pas un homme fait pour la vie je le retiens quâune nuit une maison pleine de pâtits le chien qui dort sur le lit ça peut paraĂźtre charmant mais un pâtit weekend loin une belle plage de sable fin ça me retiendra plus longtemps il faudrait demander Ă la belle aphrodite pourquoi je suis maudite la vĂ©nus mâempĂȘche-t-elle de connaĂźtre lâamour Ă©ternel jâaimerais que mon coeur palpite je ne comprends pas toujours pourquoi les amours finissent par mâennuyer ça doit ĂȘtre le mystĂšre de lâamour Ă©phĂ©mĂšre ça doit ĂȘtre le mystĂšre de lâamour Ă©phĂ©mĂšre
Jela rejoins plus tÎt que d'habitude : la salle du réfectoire bruisse des conversations des pensionnaires, ma mÚre est encore attablée avec son compagnon de repas, la troisiÚme personne qui visiblement occupait leur table a déjà déserté les lieux et j'en profite pour m'asseoir à sa place. Je salue l'homme avec lequel, à force de le croiser, j'ai une forme de complicité,
Jean-Philippe Darquenne reçoit ce soir Claire Denamur, Marc Morgan et Great Mountain Fire. Voici en exclu pour le web, des images que vous ne verrez pas ce soir, la reprise du titre de Bashung "La Nuit Je Mens" par Claire Denamur. Un titre qui fera sans doute partie d'un prochain D6bels On Stage qui ne vous proposera que des inédits... Patience! Trois artistes ou groupe qui sont dans l'actualité avec la sortie d'un nouvel album sont donc à l'honneur ce soir, dÚs 22h45 sur la Deux Vagabonde » est le deuxiÚme album de Claire Denamur et son incroyable voix bluesy on sait que cette Française au nom bien wallon Denamur, c'est son vrai nom et pas un pseudonyme ! a vécu pas mal de temps au USA. De là vient son folk rock qui la classe bien à part dans les révélations de la scÚne française. Marc Morgan propose, lui, des retrouvailles on se rappelle des succÚs radio de ce fabuleux mélodiste dans les années '90, en groupe avec Les Tricheurs d'abord Le jour J » puis en solo Notre mystÚre, nos retrouvailles », Un ami qui vous veut du bien ». Le voici de retour en 2011 avec un groupe qui s'appelle Les Obstacles, dont fait partie notamment le chanteur et guitariste Jeronimo, et un nouvel album, Beaucoup vite loin ». Great Mountain Fire, c'est le groupe pop rock belge qui fait l'unanimité des coming-men pop rock qui sont déjà appréciés hors de nos frontiÚres ils étaient au Québec fin septembre, par exemple. Entre douceur aérienne et folie vivifiante, les Bruxellois imposent un univers contrasté. Canopy » est le 1er album de ces ex-Nestor! qui ont déjà usé des centaines de scÚnes. Avec les blind test de Marc Ysaye et les chroniques de Serge Mpatha, Delphine Ysaye et Luc LorfÚvre.
Elvis Presley - «Hound dog» par Claire Denamur et Gaspard La Nuit. - Van Halen - « Jump » par La Pompe Moderne et 1973 . - Ella Fitzgerald ou Fun Boy Three - « It ain't what you do » par
LâHermine » ce soir sur France 3 avec Fabrice Luchini et Sidse Babett Knudsen Bulles de Culture - La RĂ©daction 2021-11-18 0 Ă la tĂ©lĂ©vision ce soir sur France 3 et en streaming LâHermine 2015 de Christian Vincent avec Fabrice Luchini, Sidse Babett Knudsen, Candy Ming, MichaĂ«l Abiteboul, Corinne Masiero, Bruno Tuchszer, Marie RiviĂšre et RaphaĂ«l Ferret Ă la distribution. Infos et avis de Bulles de Culture sur cette comĂ©die dramatique primĂ©e aux CĂ©sar et rediffusĂ©e le jeudi 18 novembre. Plus d'infos » Critique / Meurtres Ă Granville » 2020 avec Florence Pernel et RaphaĂ«l Lenglet Jean-Christophe Nurbel 2021-01-09 4 Nouveau Meurtres à ⊠sur France 3 le samedi 9 janvier 2021 avec Florence Pernel et RaphaĂ«l Lenglet en tĂȘte dâaffiche. Lâavis et la critique de Bulles de Culture sur le tĂ©lĂ©film policier Meurtres Ă Granville de Christophe Douchand. Plus d'infos »
Quesâest-il passĂ© le samedi 01 octobre 2011 : revivez lâactualitĂ© nationale et internationale, politique, Ă©conomique, culturelle, scientifique et sportive avec Le Point.
Paroles de la chanson Ah Les Hommes par Claire Denamur Ah, les hommes Ils sont merveilleux Quand dans leur regard On voit qu'on est belle Ah, les hommes Ils sont fabuleux Car ils nous bichonnent Et nous ensorcellent C'est pourquoi Lorsqu'une femme est seule Elle se plaint d'ĂȘtre seule Elle est malheureuse Elle n'a plus les hommes Ă qui se donner Toutes les nuits sont longues Et le lit si froid Viens me rĂ©chauffer L'homme de mes rĂȘves Celui que j'attendais Je suis lĂ Ah, les hommes Comment vivre sans Comment vivre avec C'est si compliquĂ© On attend Tout, rien, juste un peu Quelques gestes tendres Baisers langoureux C'est pourquoi Lorsqu'on ne les a pas On ressent le manque De leur tendresse On passe chaque nuit Ă se souvenir De folles nuits d'amour Puis Ă soupirer Viens, je suis lĂ Moi qui t'attendais L'homme de mes rĂȘves Je vais t'aimer EmmĂšne-moi LĂ oĂč tu veux Je ne dirais rien Je serais comblĂ©e J'aurais ton odeur J'aurais ton toucher Toutes les sensations Qui me font vibrer Moi, cette femme Qui ne peut ĂȘtre seule Je vais patienter Et je t'attendrai
i9r1. 289 152 258 256 182 332 0 149 259
claire denamur la nuit je mens