Pasde bĂ©bĂ©s Ă  la consigne tiendra une visioconfĂ©rence de presse le mercredi 14 avril Ă  11h (lien Ă  venir). Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne appellera prochainement les parents et les de nouvelles mobilisations pour un Un projet d'ordonnance, actuellement en consultation, apporte de nombreuses et importantes nouveautĂ©s en matiĂšre d'accueil de la petite enfance. Le principal objectif est de simplifier une sĂ©rie de normes et de rĂšgles - surface par enfant, catĂ©gories d'Ă©tablissements, ratios d'encadrement, surnombres temporaires... Certains points ne sont pas encore tranchĂ©s. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", qui avait appelĂ© Ă  manifester le 23 mai, a Ă©tĂ© reçu par la secrĂ©taire d'État Christelle Dubos et estime avoir obtenu quelques avancĂ©es. PrĂ©vues par l'article 50 de la loi du 10 aoĂ»t 2018 pour un État au service d'une sociĂ©tĂ© de confiance Essoc, qui habilite le gouvernement Ă  prendre "toute mesure relevant du domaine de la loi afin de faciliter l'implantation, le dĂ©veloppement et le maintien de modes d'accueil de la petite enfance", les ordonnances correspondantes sont en cours de finalisation. AprĂšs avoir procĂ©dĂ© Ă  une large concertation et lancĂ© quelques pistes qui n'ont pas manquĂ© de susciter dĂ©jĂ  des rĂ©actions voir notre article ci-dessous du 11 avril 2019, la direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale DGCS a diffusĂ© une version trĂšs avancĂ©e du texte. Celle-ci reste toutefois provisoire et soumise Ă  une nouvelle concertation jusqu'au 15 juillet. Une amĂ©lioration du service rendu aux parents Le projet d'ordonnance apporte plusieurs innovations importantes. Certaines font plutĂŽt consensus, dans la mesure oĂč elles doivent amĂ©liorer la qualitĂ© du service rendu aux enfants et aux parents. C'est le cas de l'amĂ©lioration du maillage territorial des Ă©tablissements d'accueil du jeune enfant Eaje, dĂ©jĂ  bien avancĂ© avec l'instauration des schĂ©mas dĂ©partementaux de services aux familles, lancĂ©s en 2014. Ceux-ci seront dĂ©sormais inscrits dans la loi et les commissions dĂ©partementales de l'accueil de jeune enfant seront remplacĂ©es par des comitĂ©s dĂ©partementaux des services aux familles. Il est Ă©galement prĂ©vu de porter au niveau lĂ©gislatif la mise en Ɠuvre et le respect de la "Charte nationale pour l'accueil du jeune enfant". L'information des parents sera renforcĂ©e par la transformation des relais assistantes maternelles RAM en relais petite enfance RPE avec une vocation plus large. AprĂšs diverses affaires sordides, il est aussi prĂ©vu de "gĂ©nĂ©raliser le contrĂŽle des antĂ©cĂ©dents judiciaires des professionnels de l'accueil du jeune enfant et de l'Ă©tendre aux garderies et entreprises de garde Ă  domicile. Ce contrĂŽle devra ĂȘtre aussi accessible aux parents employeurs via une procĂ©dure simple" ce qui pourrait poser quelques problĂšmes constitutionnels. Des dĂ©rogations pour les horaires atypiques Un volet sur l'inclusion des enfants malades ou handicapĂ©s est par ailleurs prĂ©vu, avec en particulier la mise en Ɠuvre d'une "systĂ©matisation de l'accompagnement Ă  la santĂ©". Il est notamment envisagĂ© de systĂ©matiser le recours Ă  un rĂ©fĂ©rent santĂ© qui ne sera pas forcĂ©ment un mĂ©decin, mais pourra ĂȘtre une infirmiĂšre pour les micro-crĂšches et les maisons d'assistantes maternelles. S'il rĂ©pond aux attentes de certains parents, le dĂ©veloppement de l'accueil occasionnel et des horaires atypiques pourrait toutefois susciter des rĂ©ticences chez les professionnels. Il est en effet prĂ©vu - Ă  titre expĂ©rimental et pour cinq ans - la possibilitĂ© de dĂ©roger au taux d'encadrement rĂ©glementaire lors de l'arrivĂ©e et du dĂ©part des enfants aujourd'hui, au moins deux professionnels prĂ©sents. DorĂ©navant, un seul professionnel pourrait accueillir, dans tous les Eaje, jusqu'Ă  quatre enfants en horaires atypiques, mais pour une durĂ©e ne pouvant excĂ©der deux heures. Droits renforcĂ©s pour les assistantes maternelles Du cĂŽtĂ© des professionnels, l'ordonnance s'attache notamment Ă  amĂ©liorer la situation des assistantes maternelles - secteur dans lequel les candidates se font plus rares - Ă  travers diverses mesures lĂ©galisation de l'exercice dans un tiers-lieu en l'occurrence les maisons d'assistantes maternelles, qui devient un mode d'exercice de droit commun et non plus dĂ©rogatoire, extension aux assistantes maternelles de l'accĂšs Ă  la mĂ©decine du travail et droit au chĂŽmage en cas de dĂ©mission forcĂ©e pour non-respect de l'obligation vaccinale par les parents. L'ordonnance prĂ©voit aussi d'instaurer davantage de passerelles entre les mĂ©tiers et les Ă©tablissements, mais aussi de rendre obligatoire, Ă  titre expĂ©rimental, des temps d'analyse des pratiques, sous la houlette d'un intervenant extĂ©rieur, dans les crĂšches, les micro-crĂšches et les MAM. Une autre mesure risque d'ĂȘtre moins consensuelle elle prĂ©voit de faciliter les remplacements, notamment en incitant aux mutualisations en Eaje et en clarifiant les rĂšgles applicables. Dans les MAM, le texte prĂ©voit d'autoriser jusqu'Ă  six assistantes maternelles travaillant dans une mĂȘme MAM, avec un maximum instantanĂ© de quatre professionnelles et seize enfants. En outre, chaque assistante maternelle serait autorisĂ©e Ă  accueillir exceptionnellement un ou deux enfants supplĂ©mentaires parmi ceux habituellement accueillis, mais dans la limite de seize enfants accueillis simultanĂ©ment. Surface, encadrement l'Ă©pineuse question des normes L'objectif principal fixĂ© par la loi d'habilitation Ă©tait clairement de simplifier un certain nombre de normes et de rĂšgles, afin de faciliter la crĂ©ation de mode de garde collectifs, qui a nettement marquĂ© le pas au cours de la derniĂšre convention d'objectifs et de gestion de la Cnaf voir notre article ci-dessous du 2 avril 2019. Pour les porteurs de projets et les gestionnaires, le texte prĂ©voit ainsi d'expĂ©rimenter un dispositif de guichet unique, la CAF, la PMI et la commune se chargeant alors de l'ensemble de l'instruction et des Ă©changes entre institutions. Mais le sujet le plus conflictuel concerne, bien entendu, la rĂ©vision des normes. Il ne devrait pas y avoir de problĂšme - du moins pour les Eaje publics - sur la mesure prĂ©voyant de crĂ©er une norme nationale de 7 m2 de surface minimale par enfant, dans la mesure oĂč il s'agit dĂ©jĂ  de la norme communĂ©ment appliquĂ©e par les services de PMI. En revanche, le texte prĂ©voit de dĂ©roger Ă  la rĂšgle des 7 m2 par enfant pour descendre Ă  5,5 m2 dans les communes "densĂ©ment peuplĂ©es", Ă  condition toutefois que le lieu dispose d'une surface minimale de 20 m2 sous forme d'un espace intĂ©rieur ou extĂ©rieur dĂ©diĂ© Ă  la motricitĂ©. Dans le mĂȘme esprit, mais sans doute moins conflictuel, le texte prĂ©voit de rĂ©duire les effets de seuil en ramenant la classification Ă  cinq catĂ©gories micro-crĂšche, petite crĂšche jusqu'Ă  25 places, moyenne crĂšche 26 Ă  40 places, grande crĂšche 41 Ă  60 places et trĂšs grande crĂšche 61 places et plus. Enfin, sur les ratios d'encadrement, le texte proposĂ© abandonne la distinction traditionnelle entre les enfants qui marchent et ceux qui ne marchent pas. À ce stade, il ne tranche pas, mais propose une alternative soit un taux diffĂ©rent en fonction de l'Ăąge des enfants avec un adulte pour cinq enfant jusqu'Ă  18 mois au lieu de 15 mois comme envisagĂ© initialement, soit un taux unique d'un professionnel pour six enfants, quel que soit leur Ăąge. Le texte propose Ă©galement un choix alternatif, Ă  trancher dans le texte dĂ©finitif, pour les surnombres temporaires d'enfants en Eaje soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 20% d'enfants au-delĂ  de la capacitĂ© autorisĂ©e Ă  condition de ne pas dĂ©passer un taux d'occupation hebdomadaire de 100% de la capacitĂ© d'accueil horaire autorisĂ©e ; soit la possibilitĂ© d'accueillir simultanĂ©ment 15% d'enfants au-delĂ  de la capacitĂ© autorisĂ©e, dans la limite de 20 heures par semaine rĂ©parties selon les besoins, mais sans obligation d'avoir un taux hebdomadaire en deçà de 100% de la capacitĂ© horaire autorisĂ©e. Pour les sorties, le texte prĂ©voit, Ă  titre dĂ©rogatoire, un encadrement d'un professionnel pour quatre enfants, mais pour une durĂ©e maximale de deux heures. Des rĂ©actions contradictoires Les rĂ©actions ne se sont pas fait attendre. Le collectif "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne", trĂšs actif depuis la prĂ©cĂ©dente rĂ©forme des normes durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy et qui regroupe toutes les organisations syndicales, a maintenu son appel Ă  manifester le 23 mai. Des rassemblements ont ainsi eu lieu dans prĂšs de 50 villes. Le collectif annonce "des centaines de crĂšches en grĂšve" et manifestants Ă  Paris, Ă  Marseille, 800 Ă  Toulouse, 700 Ă  Lyon, 400 Ă  Nantes, 300 Ă  Nice et Montpellier... Le collectif conteste notamment "une surface d'accueil par enfant dans les grandes villes de 5,5 m2 alors que tous les acteurs s'accordent sur la nĂ©cessitĂ© d'au moins 7 m2 pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au dĂ©veloppement des jeunes enfants". Il dĂ©nonce aussi "une augmentation de la capacitĂ© d'accueil des micro-crĂšches Ă  au moins 16 enfants, au lieu de 10 aujourd'hui, alors qu'elles fonctionnent avec des dĂ©rogations importantes par rapport aux autres Ă©tablissements, par exemple concernant les qualifications professionnelles" De son cĂŽtĂ©, la FĂ©dĂ©ration française des entreprises de crĂšches FFEC, qui reprĂ©sente les crĂšches privĂ©es, "appelle le gouvernement Ă  ne pas dĂ©truire de crĂšches". À l'inverse du collectif, hostile aux dĂ©rogations, la FFEC s'inquiĂšte de la norme nationale de 7 m2 par enfant, qui doit "remplacer la surface minimale constatĂ©e actuelle de 6 m2 par enfant [...], dĂ©truisant ce faisant places de crĂšches d'un trait de plume". Pour donner ce chiffre, la FFEC s'appuie sur une "estimation" portant sur un Ă©chantillon de 311 micro-crĂšches privĂ©es. La FĂ©dĂ©ration estime Ă©galement qu'un taux unique d'un professionnel pour six enfants l'une des deux hypothĂšses envisagĂ©es "nĂ©cessiterait une dĂ©pense supplĂ©mentaire d'au moins cinq cent millions d'euros". Des prĂ©cisions ministĂ©rielles Reçu Ă  l'issue de la manifestation parisienne par Christelle Dubos, la secrĂ©taire d'État auprĂšs d'AgnĂšs Buzyn, "Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" annonce avoir obtenu des Ă©claircissements ou des avancĂ©es sur certains points. Dans un communiquĂ© du 24 mai, il explique ainsi avoir obtenu le maintien du ratio 40/60 dans l'encadrement des crĂšches 40% de professionnels diplĂŽmĂ©s d'État puĂ©ricultrices, Ă©ducateurs de jeunes enfants, infirmiers, psychomotriciens, auxiliaires de puĂ©riculture. La modification de ce ratio ne figurait toutefois pas dans le projet d'ordonnances, mais le collectif continue de plaider pour un ratio 50/50. Le collectif a Ă©galement rappelĂ© son attachement Ă  la norme de 7 m2 par enfant "en tout point du territoire", Ă©cartant ainsi le projet de dĂ©rogation Ă  5,5 m2 dans les zones Ă  forte pression fonciĂšre qui, selon le communiquĂ©, concernerait 604 communes pour prĂšs de 23 millions d’habitants. Il s'est par ailleurs prononcĂ© pour la norme Ă  12 enfants dans les micro-crĂšches, qui constitue "le maximum acceptable, compte-tenu du cadre dĂ©rogatoire des micro-crĂšches concernant les qualifications et de leur financement Paje qui dĂ©favorise la mixitĂ© sociale en leur sein". Enfin, sur "l'accroissement du surbooking" dĂ©rogations temporaires aux capacitĂ©s maximales d'accueil, le collectif a entendu l'argument de la secrĂ©taire d'État, selon lequel l'objectif est d'abord de pallier des situations urgentes et inattendues de manque de personnel ou de rĂ©pondre Ă  un besoin urgent des familles. Mais, "si telle est l'intention, cela requiert que le projet soit réécrit dans ce sens et non dans celui d'une optimisation des taux de frĂ©quentation des crĂšches au dĂ©triment de la qualitĂ© d'accueil des enfants". Pour le reste, Christelle Dubos a confirmĂ© les diffĂ©rentes options qui restent ouvertes dans le cadre de la concertation, notamment sur les ratios d'encadrement.

Plussur . Mouvement contre le projet du gouvernement qui souhaite réformer le décret portant sur les établissement d'accuei

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Dans un communiquĂ© publiĂ© hier, il exprime ses craintes sur la qualitĂ© d’accueil des jeunes enfants, constatant que les rĂ©centes rĂ©formes et les travaux en cours prĂ©sagent d’une dĂ©gradation de cette qualitĂ© au lieu de son renforcement ». Les travaux du comitĂ© de filiĂšre petite enfance nous inquiĂštent fortement » poursuit-il, en particulier sur la qualification des futurs professionnels, toujours au prĂ©texte de la pĂ©nurie actuelle, et donc sur la qualitĂ© de l’accueil des jeunes enfants ». Pour amĂ©liorer la qualitĂ© d’accueil, Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne rappelle ses 20 propositions dĂ©jĂ  adressĂ©es aux candidats Ă  l’élection prĂ©sidentielle, dont certaines concernent les assistantes maternelles, comme l’alignement des restes Ă  charge entre les modes d’accueil et la systĂ©matisation du versement en tiers payant du complĂ©ment mode de garde aux familles employant une assistante maternelle. DĂ©couvrez de nouveaux contenus dĂ©diĂ©s L'assmat consultables de partout > Cliquez ICI < Lemouvement " Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne" rĂ©clame entre autre "l’abandon des regroupements d’assistantes maternelles qui constitue le sommet de la dĂ©rĂ©glementation avec l’absence de tout encadrement et le maintien des contrats de grĂ© Ă  grĂ© avec les parents employeurs". Pourquoi ne pas rĂ©clamer un meileur encadrement et une loi spĂ©cifique Ă  ce Mars et mai 2019, janvier 2020, fĂ©vrier 2021 par milliers, les de la petite enfance sont dans la rue pour s’opposer Ă  la rĂ©forme des modes d’accueil. Mais le gouvernement n’a pas encore bien entendu notre protestation ! Nous refusons le calcul du taux d’encadrement qui conduirait à six bébés par professionnel, la prise en compte des apprentis dans ce taux, le ratio de 40/60 calculé en moyenne annuelle ». Nous refusons l’accueil en surnombre à 115 % tous les jours, huit heures par jour. Nous refusons 5,5 mĂštre carrĂ© seulement par enfant en zone dense. Nous refusons des directions sans expérience professionnelle pour jusqu’à quarante places en crèche. Nous refusons une demie heure seulement par mois d’analyse de pratique en crèche et rien de garanti pour les assistants maternels. Nous exigeons un taux d’encadrement d’un professionnel pour cinq enfants quel que soit l’âge et au moins 50% de professionnels les plus qualifiés en crèche. Nous exigeons une limite à 110 % avec une moyenne hebdomadaire de 100% des inscrits. Nous exigeons 7 mĂštres carrĂ© minimum par enfant garantis sur tout le territoire. Nous exigeons une expérience professionnelle pour diriger toute crèche. Nous exigeons de véritables temps utiles d’analyse de pratiques pour tous les professionnels des modes d’accueil. Nous exigeons aussi le maintien des micro‐crèches à dix enfants, l’élévation globale des niveaux de qualification des professionnels de l’accueil individuel et collectif par la formation initiale et la formation continue diplômante, l’alignement du coût restant aux familles sur la base du quotient familial quel que soit le mode d’accueil. Pour ne pas grever l’avenir des bébés, nous appelons à la grĂšve le 30 mars 2021 dans tous les modes d’accueil. » – DĂ©couvrez sur la carte ci-dessous l’ensemble des manifestations prĂ©vues partout en France. À Paris, le dĂ©part est prĂ©vu Place Denfert-Rochereau Ă  10h. Voir en plein Ă©cran – Plus d’informations sur le site et via l’évĂ©nement facebook CrĂ©dit photo Le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne Alorsque le ministre des solidaritĂ©s, de l’autonomie et des personnes handicapĂ©es Damien Abad ne s’est toujours pas exprimĂ© en direction des professionnels de la petite enfance, le collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne alerte les candidats aux Ă©lections lĂ©gislatives. Dans un communiquĂ© publiĂ© hier, il exprime ses craintes sur la qualitĂ©
La CGT de la ville de Lyon tient Ă  remercier tous les agents, les parents ainsi que les employĂ©s des crĂšches privĂ©es et associatives qui se sont mobilisĂ©s ce 28 mars Ă  l’appel du collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne ». A la ville de Lyon 270 agents se sont dĂ©clarĂ©s grĂ©vistes, 3 crĂšches Ă©taient fermĂ©es et 38 partiellement ouvertes sur les 52 que compte la ville, grĂące entre autres au travail de terrain de la CGT. MalgrĂ© le succĂšs de cette mobilisation, plus de 300 personnes prĂ©sentes au rassemblement, celui-ci laisse un goĂ»t amer. La dĂ©lĂ©gation reçue Ă  la prĂ©fecture n’était pas reprĂ©sentative du collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne », Ă©tant composĂ©e uniquement de reprĂ©sentants syndicaux de la CFDT. Les militants CGT pourtant prĂ©sents en nombre n’ont pas Ă©tĂ© conviĂ©s Ă  rejoindre la dĂ©lĂ©gation. A leur retour la dĂ©lĂ©gation qui devait reprĂ©senter le collectif, les reprĂ©sentants CFDT nous ont fait part de l’entretien et des revendications portĂ©es. Celles-ci ne vont pas le sens des revendications de Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne ». La dĂ©lĂ©gation s’est bornĂ©e Ă  demander que l’ordonnance contre laquelle nous nous battons devienne une loi parce qu’une loi est amendable ». Nous avons Ă©tĂ© interpellĂ©s par de nombreux manifestants nous demandant si nous Ă©tions d’accord avec la dĂ©claration citĂ©e. Pour nous, Ă  la CGT, la sĂ©curitĂ© de nos enfants, leurs conditions d’accueil, la dĂ©gradation des conditions de travail des agents et du service rendu sont trop graves pour rĂ©sumer cette loi rĂ©trograde Ă  un simple problĂšme lĂ©gislatif, quelle que soit la forme, ordonnance, dĂ©cret ou loi, nous sommes et serons toujours contre. Cette rĂ©forme rĂ©trograde aura des consĂ©quences sur la qualitĂ© d’accueil de nos enfants, du nombre d’enfants accueillis par mĂštre carrĂ© dans une crĂšche, du nombre de personnel prĂ©vu pour le taux d’encadrement. Nous continuerons Ă  nous battre et mettrons tout en Ɠuvre afin de rendre un service public de qualitĂ© partout et pour tous. Le 29 mars 2019
ALERTE! En France, la qualité d'accueil de la petite enfance est en danger. Demain, 11 mars, il y
Ce mardi 30 mars, l’équipe de la crĂšche Au Royaume des Lutins » de Beauzac s'est mobilisĂ©e Ă  nouveau Ă  l’appel du collectif Pas de bĂ©bĂ©s Ă  la consigne ». Les professionnelles de Beauzac ne veulent pas de la rĂ©forme du gouvernement, rĂ©forme Taquet, concernant les modes d’accueil des jeunes enfants. Selon les professionnelles de la petite enfance, "ce projet engendrera une dĂ©gradation des conditions d’accueil des trĂšs jeunes enfants et des conditions de travail". Leurs principales craintes ? - La possibilitĂ© d’un taux d’encadrement unique de 1 professionnelle pour 6 bĂ©bĂ©s. - la baisse du ratio des personnels les plus qualifiĂ©s, - une augmentation des possibilitĂ©s d’accueil en surnombre jusque lĂ  c’était Ă  titre exceptionnel de 10% en plus, celui-ci pourrait ĂȘtre quotidien et augmenter jusqu’à 15 %. - une rĂ©duction de la surface d’accueil par enfant m2 par enfant alors que tous les acteurs s’accordent sur la nĂ©cessitĂ© d’au moins 7 m2 pour assurer des conditions de jeu et de vie favorables au dĂ©veloppement des jeunes enfants. - ou encore, des directions sans expĂ©rience auprĂšs de la petite enfance. "AmĂ©liorer la productivitĂ© » et la rentabilitĂ© » des Ă©tablissements de jeunes enfants ne peut ĂȘtre compatible avec une qualitĂ© d’accueil du jeune enfant afin que chaque enfant puisse ĂȘtre considĂ©rĂ© et respectĂ© dans son dĂ©veloppement unique." Toute l’équipe de la crĂšche a donc trouvĂ© important d’informer et de sensibiliser les parents Ă  cette cause.
LiKhfpX. 52 28 320 265 371 389 214 299 304

pas de bébés à la consigne