Cétait 2021. Le 31 Décembre 2021 8 min. Il n’y a pas que le Covid dans la vie, même s’il est vrai que l’épidémie ne nous laisse que peu de répit. Retour en images sur les événements qui ont marqué l’année 2021. Par La rédaction. Accueil Le contenu de cette fiche est canon. Fonction Ile mythique disparue Présentation L'Atlantide, désignée également sous le nom grec Atlantis, est une île mythique située à l'ouest des Colonnes d'Hercule Détroit de Gibraltar et évoquée par le philosophe grec Platon dans deux de ses œuvres, le Timée et le Critias. Ce lieu légendaire donna son nom à l'océan Atlantique et ses habitants étaient appelés les Atlantes. D'après Platon, cette île dédiée à Poséidon connut un âge d'or pacifique puis évolua progressivement vers une thalassocratie conquérante dont l'expansion fut arrêtée par Athènes. L'île fut par la suite engloutie par les flots en punition des vices et de l'orgueil de ses habitants dans un cataclysme provoqué à l'instigation de Zeus. Si le mythe a été peu commenté et a eu peu d'influence durant l'Antiquité, il a suscité un intérêt croissant à partir de la Renaissance. Au-delà de sa portée philosophique et politique, il a depuis donné naissance à de nombreuses hypothèses. Certains auteurs affirment que l'Atlantide est un lieu qui aurait réellement existé et qu'il serait possible de localiser. Dans le même temps, l'Atlantide inspire de nombreuses interprétations ésotériques, allégoriques ou encore patriotiques qui ont donné lieu à une abondante littérature. L'Atlantide demeure un thème fertile à travers les arts, en particulier de nos jours, dans les genres liés au merveilleux et au fantastique, comme la fantasy, le péplum, ou la science-fiction. Histoire Le mythe de l'Atlantide selon Platon L'histoire de l'Atlantide puise son origine dans deux œuvres du philosophe athénien Platon 428 à 348 avant le Timée et le Critias, qui sont présentés comme une suite de La République et ont pour objet d'illustrer, à travers ce récit, les vertus des citoyens idéaux suivant Socrate, montrant comment une Athènes vertueuse est venue à bout d'un ennemi malfaisant. Platon, inventeur » de l'Atlantide, y confronte deux images de la Cité au travers de l'affrontement de deux d'entre elles, en des temps immémoriaux. L'une - Athènes - vouée à la justice, l'autre - Atlantis - à la démesure. Selon Platon, dans Critias, lorsque les dieux se partagèrent le monde, Athéna, la déesse de la guerre et de la sagesse, reçut la cité d'Athènes et Poséidon, le dieu de la mer, Atlantis, traduit en français par Atlantide », pays des Atlantes. Cette dernière est décrite comme étant une immense île située à l'ouest des colonnes d'Hercule, une région fabuleuse, aux contours indéterminés, bordée du royaume Cimmérien au Nord et par le jardin des Hespérides ou l'île des Bienheureux au Sud. L'Atlantide, île mythique perdue au-delà des colonnes d'Hercule Dans ce lieu mythique, Poséidon s'y unit avec Clitô, une jeune mortelle autochtone, qui enfante cinq lignées de jumeaux masculins qui se partagèrent l'île, dessinée et organisée par leur géniteur divin en dix royaumes dont ils deviennent les premiers souverains. L'île tire elle-même son nom de l'aîné d'entre eux, Atlas, tout comme la mer qui l'entoure, l'Atlantique. Gouvernés par des souverains sages et modérés, eux-mêmes descendants d'Atlas, les Atlantes, justes et vertueux, connaissent sur leur île un âge d'or qui les amène à édifier une cité idéale. En effet, les Atlantes exploitèrent les richesses naturelles - cuivre, fer, or-, fondèrent des villes et s'établirent dans des palais enchanteurs, bâtirent autour de leur cité des murailles et des canaux, propices à la défense et au commerce. Mais, progressivement, vers 9 000 ans avant l'époque de Platon, les descendants des premiers Atlantes deviennent de plus en plus expansionnistes et, pris d'une frénésie de conquêtes, multiplient les invasions de la Libye jusqu'à l'Égypte et de l'Europe jusqu'à la Thyrrénie ». Cette expansion est stoppée par les Athéniens et leurs alliés qui libérèrent les peuples soumis à leur joug tandis que Zeus punit les Atlantes, incapables de rester fidèles à leur origine divine. L'Atlantide, en punition des vices et de l'orgueil de ses habitants, ainsi que l'armée athénienne, furent alors engloutis lors d'un immense raz-de-marée associé à des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Ainsi, la cité vouée à la mer périt par la mer, laissant place à un limon infranchissable ». L'Atlantide à travers le Timée Dans le Timée, Platon raconte l'origine de l'Univers, l'origine de la Cité et l'origine de l'Homme. Dans ce cadre, il évoque l'Atlantide au cours d'un récit fait par Critias, riche Athénien disciple de Socrate et parent de Platon. Selon Critias, son arrière-grand-père Dropidès s'est vu confier par le législateur Solon VIe siècle av. une confidence que lui-même tenait d'un prêtre égyptien du temple de Saïs au cours d'un voyage d'études qu'il entreprit en Égypte en 570 av. sous domination perse à cette époque. L'île de l'Atlantide, une source d'inspiration universel ? Le prêtre égyptien donne quelques indications géographiques, puis entreprend de narrer la lutte des Hellènes menée par Athènes, puis d'Athènes seule, contre les soldats atlantes venus des îles du fond de la mer Atlantique », événements qu'il situe 9000 ans avant son époque. Peu de temps après la victoire, des tremblements de terre surviennent à Athènes ainsi que dans l'Atlantide. Le Timée donne ensuite une description générale de la civilisation atlante, de son expansion, de la guerre contre Athènes et de la destruction finale de l'Atlantide. Voici l'extrait du Timée mentionnant l'histoire de l'Atlantide Les monuments écrits disent que votre cité détruisit jadis une immense puissance qui marchait insolemment sur l'Europe et l'Asie tout entières, venant d'un autre monde situé dans l'océan Atlantique. On pouvait alors traverser cet Océan ; car il s'y trouvait une île devant ce détroit que vous appelez, dites-vous, les colonnes d'Héraclès. Cette île était plus grande que la Libye et l'Asie réunies. De cette île on pouvait alors passer dans les autres îles et de celles-ci gagner tout le continent qui s'étend en face d'elles et borde cette véritable mer. Car tout ce qui est en deçà du détroit dont nous parlons ressemble à un port dont l'entrée est étroite, tandis que ce qui est au-delà forme une véritable mer et que la terre qui l'entoure a vraiment tous les titres pour être appelée continent. Or dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et admirable puissance, qui étendait sa domination sur l'île entière et sur beaucoup d'autres îles et quelques parties du continent. En outre, en deçà du détroit, de notre côté, ils étaient maîtres de la Libye jusqu'à l'Égypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Or, un jour, cette puissance, réunissant toutes ses forces, entreprit d'asservir d'un seul coup votre pays, le nôtre et tous les peuples en deçà du détroit. Ce fut alors, Solon, que la puissance de votre cité fit éclater aux yeux du monde sa valeur et sa force. Comme elle l'emportait sur toutes les autres par le courage et tous les arts de la guerre, ce fut elle qui prit le commandement des Hellènes ; mais, réduite à ses seules forces par la défection des autres et mise ainsi dans la situation la plus critique, elle vainquit les envahisseurs, éleva un trophée, préserva de l'esclavage les peuples qui n'avaient pas encore été asservis, et rendit généreusement à la liberté tous ceux qui, comme nous, habitent à l'intérieur des colonnes d'Héraclès. Mais dans le temps qui suivit, il y eut des tremblements de terre et des inondations extraordinaires, et, dans l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit néfastes, tout ce que vous aviez de combattants fut englouti d'un seul coup dans la terre, et l'île Atlantide, s'étant abîmée dans la mer, disparut de même. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant. Voilà, Socrate, brièvement résumé, ce que m'a dit Critias, qui le tenait de Solon. » - Platon, Timée, 24 e - 25 e L'Atlantide à travers le Critias Dans le Critias, Platon nous fournit davantage de détails, contant notamment l'origine des habitants nés de l'union de Poséidon et d'une mortelle prénommée Clitô, elle-même fille d'un autochtone et leurs mœurs, la géographie de l'île, son organisation sociale et politique. Cependant, la fin du Critias est perdue, et le récit s'interrompt au moment où Zeus décide de punir les Atlantes décadents. Néanmoins, si la légende nous semble transmise par Platon, celui-ci ne l'utilise néanmoins qu'accessoirement pour illustrer son propos, qui est le devenir d'Athènes. A travers le Critias, Platon nous décrit de façon précise l'Atlantide, qu'il présente comme un monde idyllique. Voici plusieurs détails qu'il nous fournit sur cette île légendaire L'île est située au-delà des Colonnes d'Hercule, où se trouvent des fonds vaseux, restes de l'île disparue. Depuis cette île, on a accès au continent situé plus loin. À l'époque de Platon, les Colonnes d'Hercule étaient positionnées de part et d'autre du goulet de l'actuel Gibraltar. Le roi éponyme de l'Atlantide est Atlas, un fils du dieu de la mer Poséidon et d'une jeune mortelle Clitô. L'île est divisée en dix royaumes gouvernés par Atlas et ses neuf frères puis par leurs descendants. Chaque royaume possède sa propre capitale, copiée sur la cité-mère, capitale du royaume d'Atlas, dessinée par Poséidon lui-même. La cité-mère est située autour d'un mont. Elle est circulaire et entourée de fossés navigables. L'île est riche en ressources naturelles, parmi lesquelles figure un métal mystérieux, l'orichalque, mais doit aussi importer des produits, ce qui suppose des relations commerciales avec des peuples voisins. La religion des Atlantes était centrée sur Poséidon, le père des dynasties royales, et incluait le sacrifice annuel d'un taureau que l'on devait capturer pour ensuite l'égorger sur un autel en forme de colonne. Les Atlantes deviennent corrompus au fil du temps. Ils fondent par les armes des colonies des deux côtés de leur île, conquérant une partie de l'Afrique jusqu'à l'Égypte, et de l'Europe jusqu'à l'Italie. Athènes est le seul État capable de s'opposer à leur expansion. L'Atlantide, ainsi que l'armée athénienne, ont été engloutis lors d'un immense raz-de-marée associé à des tremblements de terre, en un jour et une nuit. Bien que Platon ne donne pas d'explication géologique à cette catastrophe, celui-ci situe ces événements vers 9 000 ans avant l'époque de Solon. L'Atlantide mythe ou réalité ? Si le mythe de l'Atlantide a été peu commenté et a eu peu d'influence durant l'Antiquité, il a suscité un intérêt croissant à partir de la Renaissance et la redécouverte des auteurs anciens, suscitant notamment l'intérêt de l'humaniste Marsile Ficin qui traduit en latin les dialogues de Platon. L'épisode devient le prétexte à fictions, parfois utopiques ou en soutien de la définition politique de la constitution parfaite. Francis Bacon publie ainsi La Nouvelle Atlantide en 1627 qui s'inspire du récit de Platon et met en scène une société philosophique de savants sur l'île imaginaire de Bensalem. À ces approches théologiques ou naturalistes s'ajoutent bientôt des interprétations symboliques, allégoriques, ésotériques, nationalistes, etc. Au tournant du XVIIe siècle, le mythe de l'Atlantide est associé aux premières recherches sur les origines de l'humanité et sur le premier lieu de peuplement humain, dans une approche souvent non dénuée d'idéologie ; à partir de 1679, par exemple, dans son Atlantica en quatre volumes, le suédois Olof Rudbeck situe l'Atlantide dans une contrée insulaire nordique qu'il considère comme le bassin d'une civilisation-mère. D'une manière générale, deux positions s'opposent depuis quant à la compréhension du récit d'une part celle qui considère les récits de Platon comme une pure fiction, un mythe sans lien avec l'histoire réelle, une fable, d'autre part celle qui pense que le mythe se rapporte à des faits réels, en supposant une déformation plus ou moins grande de ces faits par l'auteur grec, ou par les interprétations de son texte. Carte fantaisiste de l'Atlantide 1678 d'Athanasius Kircher, Mundus Subterraneus le nord est en bas. En effet, de nombreux auteurs, et archéologues à travers l'Histoire, considèrent le mythe de l'Atlantide comme une pure fiction, une idée déjà soutenue par Aristote, lui-même disciple de Platon. En 1779,Giuseppe Bartoli est le premier à émettre l'hypothèse que le récit de Platon est purement allégorique, critique de la situation d'Athènes des guerres médiques jusqu'à la guerre du Péloponnèse. Comme il était d'ailleurs coutumier du fait dans ses dialogues, Platon fait appel au mythe sans que cela doive être pris au premier degré. Dans le Timée et le Critias, Platon oppose l'Atlantide ouverte sur la mer, technicienne et conquérante, corrompue par la richesse, à une Athènes archaïque fondamentalement terrienne, rurale, autarcique et conservatrice. Les dieux donnent la victoire à la meilleure société sur la pire. Cependant, ces conceptions sur l'origine fictive du mythe ne sont pas toujours partagées en dehors de la communauté des historiens, des archéologues et des philologues classiques. En effet, des érudits ou amateurs de tous genres, mais également des géographes, des géologues, certains préhistoriens continuent leurs études et leurs explorations. L'Atlantide a ainsi été situé en des centaines d'endroits dans l'espace mais aussi dans le temps évidemment un peu partout dans l'océan Atlantique où toute terre émergée pouvait faire matière à hypothèse avant le développement des connaissances sur la tectonique des plaques ; puis en divers points de la Méditerranée, mais également en Égypte, dans le Hoggar, au Tibet, en Mongolie, en Suède, au Pérou, ou encore au Mexique. Localisations possibles de l'Atlantide Néanmoins, l'un des hypothèses les plus sérieuses concernant la localisation précise de l'Atlantide serait que Platon se soit inspiré de la civilisation minoenne, et plus particulièrement de l'éruption volcanique qui détruisit partiellement l'île de Santorin, qui était appelée Akrotinis, vers 1650 avant Ce cataclysme aurait engendré d'énormes tsunamis qui ont pu atteindre une hauteur de 50 mètres. Des preuves de ce tsunami ont été retrouvées récemment par les archéologues sur la côte d'Israël. Mais cette théorie est aujourd'hui largement démonétisée pour des raisons de concordance de dates ; le cataclysme en question n'est nullement évoqué par Platon ni aucun texte antique qui ne nous soit parvenu ; la topographie, l'orographie et la luxuriance de Santorin ne correspondent pas davantage aux descriptions qu'en fait Platon, dont l'on peut en outre imaginer que s'il avait dû croire que l'île de Santorin était l'Atlantide, il s'y serait rendu. D'autres, se référant toujours aux indications de Platon, ont recherché une île située au-delà des colonnes d'Hercule, engloutie par la remontée des eaux à la fin de la dernière glaciation. En effet, une autre théorie portée par Jacques Collina-Girard propose de voir l'Atlantide dans un site géologique avéré près du détroit de Gibraltar, mais à une époque où aucune civilisation sédentaire n'existait. Il releva notamment un haut-fond immergé à l'ouest du détroit de Gibraltar formant une île de 10 à 12 km, avec des îlots satellites, au milieu d'une passe étroite s'ouvrant à l'ouest sur une mer intérieure. Selon lui, seul le récit du cataclysme s'inspirerait de faits réels, l'île se trouvant enfoncée d'une quarantaine de mètres sous le niveau de la mer. Son existence aurait longtemps été transmise par la mémoire orale que la géologie permettrait de retrouver, alors que la description de la civilisation atlante ne serait due qu'à l'imagination de Platon. Le site des fouilles d'Akrotiri protégé par le nouveau toit, en 2012. L'histoire de l'Atlantide aurait été transmises depuis la fin du paléolithique grâce aux Égyptiens qui gardèrent le souvenir de l'île qui se trouvait à la sortie du Détroit de Gibraltar à la fin de la dernière glaciation. En aucun cas cette hypothèse n'ajoute foi à la société décrite par Platon, présentée, par lui-même, comme la transposition de son utopie philosophique dans une histoire orale authentique. Bien que cette thèse fut réfuté par le philologue Heinz-Günther Nesselrath, le mythe de l'Atlantide peut aussi faire référence à une suite de territoires engloutis mémoire collective des Hommes et qui représente ce qui a été perdu par les Hommes. Les autres spéculations concernant une Atlantide située à la sortie du détroit de Gibraltar, sont le prolongement de théories d'avant-guerre concernant le site de Tartessos sur les côtes du Golfe de Cadix, supposé être un port ensablé. Parmi les théories les plus excentriques, on trouve également celles des canadiens Rand et Rose Flem-Ath, auteurs de When the Sky Fell Quand le ciel tombait, 1995, qui situent l'Atlantide en Antarctique. Leur conclusion repose autant sur la théorie de Hapgood touchant les déplacements de l'écorce terrestre que sur leurs propres découvertes et recoupements. Ces deux chercheurs ont commencé leur travail après la constatation d'une similitude troublante. Si une civilisation aussi avancée que celle des Atlantes existait 10 000 ans av. il est possible qu'elle ait prévu le cataclysme et que l'évacuation de la population ait été anticipée. Si tel n'a pas été le cas, il est néanmoins possible que certains survivants aient cherché refuge dans des terres épargnées par le raz-de-marée, en tout cas en altitude. Des sites comme le lac Titicaca, dans la cordillère des Andes, ainsi que les plateaux de Thaïlande et d'Éthiopie répondent à ce critère de sécurité. Or selon eux c'est dans ces régions qu'apparut l'agriculture, vers 9 600 ans avant notre ère. Malgréles efforts déployés par Samuel de Champlain et par les Jésuites pour recruter des colons, le pays attire peu de Français. Au 17e siècle, traverser l’Atlantique en voilier exige un grand courage et un estomac solide ! Après un voyage en mer de plusieurs semaines, les nouveaux arrivants découvrent leur terre d’accueil. Des Que de distinctions pour un ruban d’eau de 240 km de long classé depuis 1996 au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO ; ses 9 écluses, dans le quartier de Fonseranesà Béziers, Monument Historique. Rien que ça ! Parce qu’il est beau “nostre canal” – comme on dit en Occitanie -, avec ses ponts trapus et ses bassins d’écluses, ovales comme des ballons de rugby. Sa construction fut un véritable tour de force d’ingénierie – oeuvre d’un biterrois, Pierre-Paul Riquet – et des bras de plus de 12 000 qui le rend si unique ? Un “je ne sais quoi” de majestueux et humble à la fois, d’unique et populaire, beau et épuré. Comme une relique de temps révolus qui refuse de disparaître. Canal du Midi au Printemps Le Canal du Midi est donc né à Béziers Les Romains, Charlemagne, François Ier et Henri IV avaient déjà pensé relier l’Atlantique à la Méditerranée pour éviter le tumultueux détroit de Gibraltar, les pirates barbaresques et une route plus longue pour le transport des ce projet titanesque, c’est un Biterrois qui l’a mené à bien au XVIIe siècle Pierre-Paul Riquet, sous le règne de Louis XIV. Résultat un chef-d’oeuvre de génie civil et d’esthétique, légué à la postérité et au que Monsieur Riquet a trouvé LA solution au principal problème l’alimentation permanente du canal en eau. En arpentant la Montagne Noire, entre Carcassonne et Castelnaudary, il a imaginé stocker les eaux de tous les ruisseaux dévalant les pentes dans un lac de barrage, à Saint-Ferréol, puis les amener en aval via une rigole, jusqu’au point de partage des eaux, le Seuil de Naurouze c’est là que les eaux s’écoulent naturellement d’un côté vers l’est la Méditerranée ; de l’autre vers l’ouest l’Atlantique.Mais c’est à Béziers que le Canal offre ses ouvrages majeurs.
  1. Ωктиλ ጤесի
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Grande cité portuaire dès le 11e siècle, Venise accroît sa puissance pendant tout le Moyen-âge pour devenir un carrefour commercial rayonnant dans toute la Méditerranée au1 5e siècle. Ce centre économique dominant doit néanmoins faire face, sur cette période, à un changement majeur de la conjoncture l’affirmation de la puissance ottomane en méditerranée orientale et la découverte du Nouveau Monde altèrent sa capacité de domination. 1. Une grande puissance commerciale a. Une cité-état bénéficiant d'un site exceptionnel Le port de Venise jouit d’une situation remarquable entre la Méditerranée orientale et occidentale sur les rives du golfe de l’Adriatique. Installé dans une zone amphibie formée de lagunes, au milieu d’îles et d’îlots, il bénéficie de protections naturelles contre les assauts de la mer mais doit faire face aux menaces d’enlisement. Très tôt, les Vénitiens consolident l’espace en augmentant la superficie des îles les plus stables. La ville offre ainsi un paysage original d’îlots densément urbanisés parcourus de multiples canaux. Ce paysage unique oriente obligatoirement le destin de Venise vers l’expansion maritime. La ville est une cité-État c'est-à-dire qu’elle a ses propres institutions, son gouvernement dominé par un doge chef électif, encadré par un Grand Conseil aux mains des grandes familles aristocratiques vénitiennes. Celui-ci est secondé par un Sénat de 120 à 200 membres. À la fin du 14e siècle l’État est définitivement consolidé, indépendant notamment de l’influence byzantine. C’est cet État qui dirige en particulier les constructions navales et gère l’Arsenal qui fabrique les grandes galères de guerre ou commerciales. C’est le plus grand arsenal européen au 15e siècle, il rassemble 1200 ouvriers. b. Une cité à la tête d'un vaste empire L’essor de Venise s’appuie d’abord sur des relations commerciales anciennes et privilégiées avec les empereurs byzantins. Les négociants vénitiens occupent une place importante à Constantinople, avec des quais et des quartiers réservés, à Corinthe ainsi qu’à Thèbes où ils tiennent le marché de l’huile et de la soie. L’expansion prend également pour cadre la mer Adriatique, le long de la côte dalmate. A l’occasion de la quatrième croisade et de la prise de Constantinople en 1204, la cité conquiert plusieurs territoires, étapes essentielles sur la route de l’Orient les îles ioniennes Céphalonie, Zante et les îles de la mer Egée ainsi que le Péloponnèse. Ils s’assurent l’ouverture des routes vers la mer Noire. La lutte contre Gènes au 14e siècle consacre la primauté de Venise jusqu’au début du 16e siècle. Venise étend son contrôle sur la Crète et sur l’île de Chypre. Les liens étroits entretenus avec les Musulmans permettent également d’obtenir des avantages à Alexandrie ainsi que sur le littoral d’Afrique du Nord où sont installés des comptoirs vénitiens les funduqs. c. Les routes commerciales et les produits échangés Venise développe son commerce dans toute la Méditerranée et au milieu du 15e siècle le bassin est couvert en entier par le réseau vénitien. Même la chute de Constantinople, prise par les Turcs au milieu du 15e siècle, ne parvient pas à stopper son fonctionnement. Les galères vénitiennes naviguent en convois ou mude et effectuent des voyages réguliers vers la Romanie et, par la mer Noire, jusqu’au comptoir de Tana. Les lignes maritimes assurent des liaisons avec les comptoirs de la Méditerranée orientale de Beyrouth à Tyr, d’Egypte ou vers la Méditerranée occidentale par la ligne d’Aigues-Mortes 1402 qui se prolonge vers l’Espagne. Le cadre des marchands vénitiens dépasse la Méditerranée puisque des convois annuels relient Venise à Londres, Southampton ou Bruges par le détroit de Gibraltar et l’Atlantique, la mer de la Rochelle ». Les routes commerciales sont aussi terrestres des marchands allemands acheminent vers le sud par le col du Brenner le fer et le cuivre d’Europe centrale. Venise est aussi reliée à Lyon, via Milan, par les passes alpestres. La cité revend au monde entier les produits de luxes venant d’Orient poivre, épices, soieries ou coton et sucre de Crète. Plus encore comptent les produits de base bois et fourrures proviennent du monde slave et Venise exporte les céréales de Sicile, les vins, les draps… Ainsi le revenu par habitant au début du 15e siècle est quinze fois plus élevé à Venise qu’à Paris, Madrid ou Londres. La richesse de la ville est symbolisée par la frappe d’une pièce d’or, le ducat, qui est jusqu’à la fin du 16e siècle l’étalon monétaire du monde méditerranéen occidental. 2. A partir du 16e siècle, des difficultés que Venise tente de surmonter a. Un contexte défavorable à la cité vénitienne En 1499 Venise, avec la prise de Crémone, de Rimini et de Trieste, s’est étendue vers l’intérieur des terres constitution d’un État de Terre Ferme riche et agricole il faut faire face à une croissance démographique et spatiale de la ville qui dépasse alors les 100 000 habitants. Cependant cette expansion attire l’hostilité de ses puissants voisins l’empereur du St Empire, les rois de France, d’Angleterre, d’Espagne et les Etats de l’Eglise. Au début du 16e siècle, Venise se trouve entrainée au cœur des conflits européens et notamment de la guerre entre François Ier et Charles Quint. La deuxième difficulté pour la cité italienne s’inscrit sans un contexte plus large, c’est la découverte du Nouveau Monde voir fiche Un navigateur européen et ses découvertes Christophe Colomb. Le centre de gravité de l’Europe se déplace au cours du 16e siècle de la Méditerranée à l’Océan Atlantique. Cette découverte retire aux Vénitiens le monopole du commerce des riches métaux, des bois de teinture ainsi que des plantes médicinales. Il provoque également des difficultés pour l’Arsenal vénitien car les caravelles concurrencent fortement les galères pour la navigation. Enfin, un troisième évènement a pour les vénitiens des incidences plus immédiates, c’est la prise de Constantinople par les Turcs Ottomans en 1453. La Méditerranée orientale passe peu à peu sous leur contrôle et se ferme à la pénétration européenne. L’avance turque en Orient fait progressivement disparaitre les comptoirs vénitiens. Chypre est perdue en 1572. b. Malgré ces difficultés, Venise tente de redynamiser ses activités En premier lieu, l’expansion ottomane réduit mais ne stoppe pas l’activité maritime vers l’Orient. La cité recherche par ailleurs des marchés de substitution vers l’Afrique du Nord et à la fin du 15e siècle, elle développe une ligne de convois régulière le long de ses côtes le trafego. La cité cherche ainsi à développer des liens avec les ports de l’Atlantique et la mer du Nord ainsi que les routes commerciales terrestres. Par ailleurs, la croissance de la consommation, au milieu du 16e siècle permet à la République de retrouver son niveau de commerce dans les années 1560. La richesse créée provient également des États de la Terre Ferme l’exploitation des terres agricoles attire les capitaux investis jusque là dans le commerce lointain. Enfin, fortement implantés en Occident, les Vénitiens, comme les Génois, y exercent une domination financière qui leur permet de survivre au déclin de l’activité du commerce oriental au début du 16e siècle. Preuve du dynamisme de la cité, Venise fournit encore, en 1571, la moitié des navires de la flotte chrétienne qui affronte les Ottomans lors de la victoire de Lépante. L'essentiel Principale place portuaire de Méditerranée au 15e siècle, centre économique dont le rayonnement gagne tout le continent européen, Venise doit, au 16e siècle faire face à un contexte difficile rivalité de grandes puissances continentales, expansion ottomane en Méditerranée orientale et surtout glissement des activités économiques vers l’Atlantique. Malgré les contraintes, la cité demeure un centre dynamique tout au long du 16e siècle. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
Bandeannonce de l'émission "Des Racines et Des Ailes : De l'Atlantique à la Méditerranée" rediffusée le 14/06/2017.Retrouvez "Des Racines et Des Ailes" sur

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changementde la Chine Ming et Qing de l'occasion, l'Occident a commencé à imiter quelques-unes des armes à feu de la poudre à canon, mais seulement pour les années 1860 a commencé le « Mouvement occidentalisation » a commencé l'introduction de la technologie du système de munitions de l'Ouest, et avant cela, a des armes à poudre noire en Europe plus de 300 ans Un jour, une immense cascade a rempli la partie orientale de la Méditerranée. En deux ans seulement. Les traces de ce cataclysme difficilement imaginable ont été préservées au fond de la mer et récemment découvertes, comme l'a expliqué Futura. Cette vidéo captivante nous donne à voir cet évènement catastrophique tel qu'il a été six millions d’années en arrière, durant le Messinien. La Méditerranée coupée de l’Atlantique, presque vidée de son eau, a le visage de la mer Morte les bassins est et ouest, séparés par une bande de terre, ne sont plus que des lacs hypersalés. Pendant ans, la Méditerranée reste prisonnière de cette crise de salinité messinienne ».Seule viendra l’en sortir une inondation cataclysmique, sans précédent depuis la crise Crétacé-Tertiaire. En s’ouvrant, le détroit de Gibraltar libère les flots de l’Atlantique, qui comblent la Méditerranée occidentale, et viennent, dans un premier temps, buter contre le seuil de Sicile. Puis, subitement, l'eau se déverse du côté oriental en une cascade de plus d’un kilomètre de inondation qui laisse des tracesLa cascade s’avère d’une puissance inouïe. À son passage, elle entraîne une quantité importante de sédiments. Rejetés en contrebas, ils s'accumulent pour former le plus gros dépôt sédimentaire connu sur Terre dû à une inondation. Ce qui est frappant, c’est qu’on l’a retrouvé au pied d’un canyon monstrueux » déclare Marc-André Gutscher, directeur du Laboratoire Géosciences Océan LGO à canyon sous-marin, appelé canyon de Noto, du nom d’une ville sicilienne proche, présente en effet un relief typique d’une inondation de grande ampleur, avec ses 700 m de profondeur et 5 km de largeur. Une équipe internationale de chercheurs en océanographie et en géosciences, dirigée par Aaron Micallef de l’université de Malte, en a conclu que la cascade s’était jetée en Méditerranée orientale à cet endroit.© University of MaltaIntéressé par ce que vous venez de lire ? ACCOBAMS: Accord sur la conservation des cétacés de la Méditerranée, de la mer Noire, et de la Zone Atlantique Adjacente. Sanctuaire Pelagos (1999) : Espace maritime de 87500 km² faisant l'objet d'un accord entre l'Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins qui le fréquentent. Convention de Barcelone (1976) : Protection de la Méditerranée contre la Le détroit de Gibraltar est la limite géographique qui sépare l’océan Atlantique, 2ème plus grand océan de la planète derrière l’océan Pacifique, et la mer Méditerranée, mer intercontinentale. Ce détroit est le seul passage maritime entre l’Atlantique et la Méditerranée. A ce titre, il est un phare » pour notre association, au même titre que Tarifa, pointe sud de l’Espagne dans le détroit et également départ d’un grand chemin en mai 2015. L’appellation Gibraltar vient de l’arabe déformé Djebel Tarik, Tarik étant le prénom du général musulman طارق بن زياد = Tarik Ibn Ziyad qui franchit le détroit en l’an 711 pour conquérir la péninsule ibérique. Gibraltar est également le nom du petit territoire britannique 6,8 km², 30000 habitants connu pour son rocher calcaire visible de loin 426 m d’altitude et occupé par quelques 250 singes, des macaques berbères protégés. C’est donc par définition que la ligne A/M passe par ce détroit. Rappelons que nous avons choisi la convention plus précise suivante la ligne A/M passe par le point le plus sud de l’Espagne, la punta de Tarifa, et le point le plus nord du Maroc, le Ras Qassarin. Cette convention n’influence le tracé terrestre de la ligne A/M que sur quelques km, au nord comme au sud du détroit. La belle photo ci-dessus, réalisée depuis la navette américaine Endeavour, montre bien, outre le détroit de Gibraltar, les caps représentatifs des côtes espagnoles et marocaines, ainsi que quelques massifs de montagnes enneigées, notamment la Sierra Nevada qui culmine au Mulhacén 3478 m, point le plus élevé de l’Espagne continentale et partage des eaux A/M. Le détroit de Gibraltar est une voie maritime internationale délimitée officiellement de la manière suivante > A l’est, la ligne de 24 km reliant la Punta de Europa rocher de Gibraltar, Royaume-Uni et la Punta Almina Ceuta, Espagne. > A l’ouest, par une ligne de 45 km reliant le Cabo de Trafalgar Barbate, Andalucía, Espagne et le Cap Spartel Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Maroc. Entre ces 2 lignes, le détroit a une longueur de 59 km. Sa largeur minimale est de 14,4 km. Sa profondeur maximale est de -950 m. Le détroit de Gibraltar constitue la deuxième voie maritime la plus parcourue de la planète après la Manche. Entre 250 et 300 navires franchissent chaque jour le détroit ≈ 100 000 navires par an. D’où l’instauration, pour des raisons de sécurité, d’un dispositif de séparation du trafic. Contrairement aux routes britanniques, on navigue ici à droite, avec un couloir de séparation, interdit au trafic longitudinal, d’une largeur de 0,5 mille 926 m. Pour terminer, notons que le système des courants dans le détroit de Gibraltar est complexe. Il dépend de la profondeur et de la position dans le détroit, de la salinité la Méditerranée est toujours plus salée, de la température, des marées et des vents. Globalement la Méditerranée ayant un climat plus sec et donc une évaporation plus grande que l’Atlantique, bien loin d’être compensée par les apports de ses fleuves, c’est toujours l’Atlantique qui fournit de l’eau à la Méditerranée qui sinon s’abaisserait de 1 m par an pour un débit de l’ordre d’un million de m³/s, soit environ 150 fois le débit moyen du Danube… Ça nous laisse rêveur ! Cette belle vidéo sur les courants marins le montre. eOODrL. 98 236 159 362 209 236 289 319 286

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